Le panache
- VF
Réalisé par Eugen Jebeleanu
Titre original : Câmp de maci
Cristi, policier roumain, est appelé pour une intervention dans une salle de cinéma où un groupuscule sabote la projection d’un film queer. Lorsque l’un des spectateurs gay le reconnaît et menace de révéler son secret, Cristi craint de perdre le contrôle de sa vie… Bayard de la Meilleure première oeuvre, festival de Namur.
Dans ce huis clos, être gay et flic à la fois n’est pas seulement un casse-tête, c’est une impasse.
Le film donne une tournure fictionnelle à des événements réellement survenus à Bucarest.
Ce premier film immersif et tendu s’arrime à son personnage principal pris dans le chaos de la salle. La caméra, tour à tour mobile et fixe, saisit avec acuité son ressenti, entre peur et culpabilité, au fil de plans séquences tournés façon documentaire. Le réalisateur fait le récit d’une désolante inertie intime et sociale.
Un premier film maîtrisé, emprunt de sensualité et de dureté, récompensé dans de nombreux festivals.
Tout au long de ce récit sous tension, la théâtralité piège habilement une forme de réalisme brut. Le saisissant portrait d'un homme emmuré (l'excellent et sobre Conrad Mericoffer).
Ce premier film décrit fort bien le piège du déni et e la surenchère violente où s'enferre un homo humilié dans une société viscéralement intolérante.
La conviction, la violence de la situation et la force de l'interprétation emportent tout : du cinéma fort.
Inouï de tension, ce récit fulgurant frappe d'autant plus qu'il n'est jamais manichéen
Dès la première scène, on sent une excellente direction d'acteurs. La suite est tout aussi remarquable.
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