Les amateurs de grand spectacle ne seront pas déçus. La production n'a pas lésiné sur les décors, les milliers de figurants et les costumes somptueux. C'est moins un film historique que l'itinéraire d'un homme. 

C'est un film épique dans lequel on retrouve les obsessions d'un Bertolucci hanté par la fatalité et le déracinement. On peut relier ce film grandiose aux chroniques italo-stendhaliennes d'antan, à travers les thèmes de la perpétuelle quête d'identité, de l'impossibilité de devenir adulte, et de la faille entre le privé et le public, qui font dériver le héros vers le mensonge et l'illusion.