Les Vendredis de l'Horreur : Nosferatu
- VO
Réalisé par Ettore Scola
Dans une salle de bal défile l'histoire de la France, depuis les années 30 aux années 80, au gré des musiques qui ont rythmé ces décennies, le Front populaire, la Seconde Guerre mondiale, la Libération, l’Amérique, la guerre d’Algérie au rock, Mai 68 et le disco sont ainsi évoqués sur fond de musette, de jazz, de rock'n'roll et de musique disco. 3 Césars : meilleurs film, réalisateur, musique. Ours d'Argent du Meilleur réalisateur. Restauré en 4K.
C'est brillant, entraînant et finement mélancolique. Le film émeut aussi fort qu'un excellent tango.
Cette transposition par Ettore Scola d'un spectacle du Théâtre du Campagnol est servie par une exceptionnelle direction artistique où rien n'est laissé au hasard. Du grand art.
Un bonheur pour les yeux et les oreilles.
Etonnant essai musical d'Ettore Scola, Le bal raconte le chemin du temps qui passe. Sans dialogue, uniquement par les gestes et les postures, le film écrit la violence du vent des années : une génération chasse l'autre. Certaines s'effacent discrètement, d'autres sont boutées hors de la piste, brutalement. Il est troublant, de le revoir aujourd'hui. Le récit s'arrêtait à son présent… qui est devenu notre passé.
Le Bal n'est pas du théâtre filmé. C'est le film d'un Italien du Sud qui regarde l'histoire française comme la sienne : humour, ironie… On rit beaucoup chez Ettore Scola. Il provoque. Il bascule les clichés, fait des croche-pieds à ses héros. La farce garde un air tragique. Riant, on prend de la distance et on y gagne en conscience.
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